Implant de genou
Les articulations de la hanche, du genou et de la cheville, qui nous permettent de marcher, et l’articulation de l’épaule, qui nous permet d’utiliser nos mains et nos bras, qui nous permettent de travailler, sont les articulations où les prothèses et les implants sont souvent fabriqués.
Parmi celles-ci, la hanche et le genou sont les articulations les plus couramment implantées. Les articulations de nos jambes, qui nous permettent d’effectuer les mouvements de notre vie quotidienne, comme porter le poids du corps, faire du sport, s’asseoir et se lever pendant des années, commencent à se détériorer et à poser des problèmes avec le temps.
Chez l’adulte, l’articulation du genou est utilisée 10 à 15 % de la journée, avec une moyenne de 4 000 à 10 000 cycles. Une personne qui fait du sport passe à 14-20 mille cycles en 15-20% de la journée. Le cartilage articulaire se détériore avec le vieillissement, le poids, l’utilisation quotidienne et les facteurs génétiques.
Cette détérioration limite les mouvements de l’articulation au fil du temps. Elle provoque des douleurs. Elle nous empêche de faire les activités de notre vie quotidienne. Dans ces cas-là, on pose un implant de genou.
L’articulation du genou la plus courante
Arthrose
Arthrite rhumatoïde
Traumatisme
Processus de traitement de l’inplant de genou
Les médecins appliquent des médicaments et des exercices, en fonction du degré de détérioration et de l’âge. Ils ont ensuite recours à la physiothérapie et aux traitements par injection intra-articulaire. Si la détérioration ne s’améliore pas avec le traitement médical, ils trouvent des chirurgies du ménisque, des réparations du cartilage et des solutions médicales et biologiques. Au fur et à mesure que la détérioration augmente, il devient difficile pour l’articulation d’accomplir ses activités quotidiennes normales. Il commence à être incapable de marcher à cause de la douleur et a du mal à monter et descendre les escaliers.
Passé ce stade, la solution biologique pour protéger l’articulation n’est pas disponible dans les conditions actuelles.
La tâche consiste à décider du mode de vie. Il faut choisir soit d’accepter l’utilisation de médicaments continus, de diminuer les activités quotidiennes, soit, si l’état de santé le permet, de prendre l’option d’une prothèse ou d’un implant sur l’articulation du genou.
Dans quelles situations un implant de genou est-il nécessaire ?
On a recours à un implant de genou pour deux raisons : la douleur et la limitation dans la vie quotidienne. Bien que la douleur soit un facteur important, il convient de révéler le degré de détérioration de l’articulation et si des solutions pour la préserver sont possibles ou non. Si des traitements pour préserver l’articulation sont possibles, ces traitements doivent être appliqués en premier. Si l’articulation se déforme avec le temps et perd sa mobilité, le patient a des difficultés à accomplir les gestes de sa vie quotidienne. Il a du mal à marcher, à monter et descendre les escaliers, à s’asseoir et à se tenir debout.
Si l’articulation est endommagée au point d’être irréparable, une chirurgie d’implant de genou est recommandée si l’âge et l’état de santé le permettent. La durée de vie moyenne d’un implant de genou dans le corps humain est de 15 à 20 ans. Par conséquent, la pose d’un implant de genou est recommandée entre 50 et 80 ans. En dessous de 50 ans, on essaie de ne pas poser d’implants de genou autant que possible. Toutefois, en cas de maladies rhumatismales inflammatoires ou de fractures intra-articulaires graves, les implants du genou sont parfois utilisés à un âge précoce.